Que de yeux ont louché,
Sur ton jaune réséda.
Dans les coins immatures,
Tu troublais les genets.
Le vent, quand il soufflait,
Te faisait bien chanter
Et ton chant si lascif,
Faisait même hoqueter,
Les algues dépressives,
Perdues au fond des flots.
Là-bas, il a des gorges,
Moins souples que tes reins,
Où la lune apparaît,
A travers la poussière,
Que tes maux ont bercée,
Au rythme de tes mots.
Jadis, tu étais là,
Dans ma main, prisonnière.
Chacun de tes baisers,
Peuplait cet univers,
D'étoiles orphelines,
Qui cessaient d'exister,
Quand ta bouche distillait,
De ces lamentations,
Plus sombres que la nuit.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 20/05/2012
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Commentaires
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Posté le 20/05/2012 à 20:28:10
Un poème très prenant. Bravo | |
TheSnake73 |