Dans les villes sans lumière,
Les chiens n'aboyaient plus,
Les chevaux, en colère,
Se cabraient dans les rues.
L'air était saturé,
D'odeurs d'êtres humains,
De corps dénaturés,
Sans vie, sans lendemain.
Souvenirs de poussières,
Criaient les vieux devins,
En gravant sur les pierres,
L'histoire du genre humain.
Les manèges figés,
Rouillés, ne tournaient plus,
Sur les places ravagées,
Des paradis perdus.
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 12/08/2012
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