Longtemps, il en a rêvé,
De trouver cette pépite, tant convoitée.
Il a creusé, jusqu'à s'épuiser.
Ses mains étaient râpeuses et entaillées.

Dans sa petite mine, il s'y plaisait,
Passant ses nuits et ses journées.
Doucement, il s'enfonçait,
Laissant sa vie de côté.

Les railleries des gens, il s'en moquait.
Un jour, c'est sûr, il LA trouverait.
Les petites lui importait peu,
Il savait qu'une grosse, c'était mieux.

Des années, il puisa sans succès,
Sortant cette terre laminée.
Priant le ciel de l'aider,
Car il commençait à désespérer.

Bien trop vieux, il s'arrêta,
Ce demandant: "pourquoi pas moi".
A vouloir être trop éxigeant,
Il laissa ces illusions en suspend.

Il mourrut seul, et pourtant...
Il l'apprit à ses dépends,
Ces petits cailloux valaient mieux, qu'un grand.