des heures durant
je bois des temps farouches
mes tempes lorsque j'appuie dessus
me font mal
des heures durant
à nouveau ces paroles farouches
et la couleur des choses qui sont là
je m'obstine
comme le ferait une limace
je t'observe : petit miracle
je presse mes lèvres
je fais gonfler les réservoirs
qu'on a dans le corps
et au bout d'un temps
très long et très pénible
quand tout est fini
seul, enfin
et durant les heures
comme temps farouches
"c'est Judith qui regardait la mer"
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Commentaires
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Posté le 30/12/2016 à 03:31:42
Les "temps farouches" comme une métaphore d'un temps parallèle au vécu du narrateur/auteur, ou bien est-ce son passé ? | |
jacou |
Posté le 31/12/2016 à 14:31:05
bonjour. non cette fois tout est à prendre au tout premier degrés. l'idée du poème c'est que on vit des temps farouches et que ça n'est qu'une fois retombée la pratique de l'amour qu'on en a la réelle saveur, après, dans le souvenir, quand tout est calme...le poème est évidemment plus essentiel que ça aussi pour la manière dont il se termine. je m'explique . "c'est judith qui regardait la mer" j'ai failli écrire "il n'y a plus que judith ......" ou encore "cà n’était que judith ........" en fait c'est une ode à la femme en général peu importe ce que je raconte en fait à la fin j'avance l'idée qu'il n'y a qu'une femme en ce monde .........voilà en gros.... mais je pense que beaucoup auront compris ce poème. l'amour comme tourment quoi. |
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