Tu te croyais si solitaire
Tu activas tant la chaudière
Destin, sans merveille autour
Moulu, tu es sorti du four
Sois sur tes gardes, malheureux
En suivant la pente du cœur
N'accélère en rien la vitesse,
N'oublie pas le signal 'détresse'
Ne t'endors pas sur ton épée,
Ni la caresse volupté
Tiens toi toujours aux aguets
Même pour le moindre de ces mets
Qu'elle te plume comme un oiseau,
A son odeur de renouveau
Tu te plaindras de ta misère
Pour avoir cru en ta Cythère
Ai-je raison ou ai-je tort
Mais que fais-tu, tel Médor !
Ah, elle est belle ta souffrance
Et ton ivresse à échéance,
C'est encore moi qui vais payer,
La solitude est sans pitié.
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amitié à découvrir... | Poèmes de zenobie au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 31/03/2009 à 00:09:32
Bravo! | |
Laula |
Posté le 01/04/2009 à 16:19:07
la première fois je suis passé trop vite, comme ils le font tous à un moment ou à un à un autre, je n'avais pas vu, pas bien vu, je dois dire, et là maintenant, comme giflé par la grâce, voilà que je reviens, je m'attarde sur une tournure, je musarde entre des mots en broussailles, et je laisse errer le regard...à sa guise... je reprends plusieurs fois au point de départ, car la fin appelle une relecture immédiate, un "rebbobinage" de cassette, un sens a-t-il été oublié passé trop vite ou à côté ... bon,je crois que je vais m'arrêter, sinon je serais encore là à l'aube !.. l'ai dit ou pas ?... cet écrit m'a fait rêver voilà c'est dit !! bises |
|
Silenys |
Posté le 31/08/2009 à 17:37:08
Sublime.... | |
Syl |