Comment arriver dans ton paysage
Moi, à la remorque du temps
L'herbe a été foulée tant et tant
Par les taupes, ces noirs détectives
Dans le secret de l'ombre...
Si je venais incognito
Histoire de changer de peau
Je te rejoindrai dans un souple mouvement
A moins que tu ne surfes sans but
Dans un présent volatile
On s'adapte, sans corps, sans voix
Tenter de rejoindre l'autre
A moins que
DISPARUS
Attention au détail, un seul, révélateur
Tu vas te prendre les pieds dans tes lacets
Oui, tes lacets passés dans les trous de ta mémoire
Volatile, volatile ?
Où est le fil conducteur
Allez, amène ton labyrinthe, offre-le moi
Qu'il ne soit pas qu'un rêve
As-tu le pouvoir de m'inventer,
Guettant la blancheur d'un lendemain ?
Moi, je disparais pour mieux me retrouver
Encore un corps,
Encore une voix...
Ma chaussure rouge s'enfonce dans une terre inconnue
As-tu toi aussi un vrai chagrin
Celui inexprimable ?
Que ton index solitaire tape avec toutes nos peines
Un absurde rapport
A la remorque du temps
Dans nos présents volatiles
Mais, tu surfes si bien
Te voilà déjà loin
Moi, aussi
Peut-être.
Zénobie d'ève saublet
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Bonsoir Zéno, Je viens de lire ton poème, il me fait penser à une personne que je connais, et qui malheureusement à cette mémoire volatile, car elle sait que bientôt ces souvenirs seront bien loin...C'est si triste, de voir ainsi de belles images s'envoler ! bisous Louann |
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louann |