Sur les lierres un madrigal aigu
D'un arrosoir bleu qui me chuchote
*
*
*
Vos noms, depuis si longtemps muets !
Oh, femmes de mes pensées
qui
flottent
*
Sous les feuilles d'un bronze entretenu
Grésille un bruit à remplir mes yeux.
Femmes, de vous non engendrée, mes mères
Disparues, africaines, lointaines, perdues
Plantées en moi avec un tel soin...
*
*
Je chante vos louanges, votre courage
Et ce don de celles qui n'enfantent pas,
Mais, qui d'une toute autre manière
Font fleurir et grandir tant d'amour.
*
*
*
Zénobie d'Ève
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Commentaires
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Posté le 29/05/2011 à 09:15:35
Tu m'as fait entrer sans difficulté dans ton univers un peu mystérieux. Une belle ode aux "femmes qui n'enfantent pas... mais font fleurir et grandir tant d'amour". C'est très émouvant et ton écriture ciselé comme de la délicate dentelle. Merci Zenobie. |
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Marouette |
Posté le 29/05/2011 à 11:36:01
Comme jamais calmement tourbillonnant, comme toujours. | |
Raphàailes |
Posté le 30/05/2011 à 11:00:18
Elles sont spéciales ces femmes ...elles traversent le temps portant sur leur tête des cruches remplies d'un Amour inépuisable !!...la plus touchante invention de Tendresse ... à leur passege devant nous ...je t'embrasse ! |
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Yuba |
Posté le 31/05/2011 à 22:35:45
et là le tout est porté avec grandeur et grace... coucou!! |
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MARIE L. |