Le vent parmi les roseaux m'enchante
Un chat faufile la route près d'un bois
Un rat qu'un bruit dérange m'épouvante
Un chien, à l'arrêt, flaire et aboie...
Des odeurs dans des brouillards ténus
S'échappent d'un cauchemar qui déraille
Ainsi que ces épaves de voitures perdues,
Des morts, des vivants, nos retrouvailles !
Une ivresse rend ma marche titubante
Des sapins en enclos meurent deux fois.
Après les fêtes, la joie hésitante
S'accroche à nos rires, nous montre du doigt
Un caillou au carreau entrouvert
Sonne le langage des squatters amis,
Nouveaux nomades de la ville-désert
Ils nous délogent de leur simple abri.
C'est cela que tu demandes, voyeur
Le goût des réalités de vie ?
Goûte ce mélange d'amour et fureur
Prends-garde, ne t'avise d'en faire le tri.
zenobie d'Ève
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ah ! oui cela surprend trouble ..n'émeut pas .. un réalisme offert ..à prendre ou a laisser..de la recherche ..un désir de surprendre ..étant là pour apprendre suis comblé ..bonsoir madame! | |
samar_ziko |
beau texte | |
angelique |
Ces petits riens qui font ambiance et qui font vie, à défaut d"autres choses. | |
Lapsus |
l'ensemble partage le peu faudrait il envisager mieux? quoi qu'il en soit j'aime ton regard et ta tendresse à définir le présent et l'avenir!! un énorme bisou bleu ma chère poètesse* |
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MARIE L. |