La frange de l'eau vient caresser mes doigts de pieds...
A partir d'un certain âge on s'observe bien moins
Quand la vague de chagrin monte aux yeux et plus loin,
On stoppe ! En voyant tout en dedans sans s'épier.
Une extravagance, un pied de nez au statut
Dont je m'éloigne, un rot s'échappe en ouragan !
Je crache la fugitive beauté en m'esclaffant.
La gêne des promeneurs, un plaisir qui ne tue.
Me plaît le dénuement d'un corps non entravé
Je m'étale en silence pour juste renaître
Sans être marbre dur ne croyant à l'éternité.
Bien des algues dont je me frotte, allez mieux peut-être ?
Me voici cactus dépouillé, mais, où je vais ?
Dans l'air marin, avant la vieillesse, je savais...
zenobie d'Ève
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Commentaires
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Posté le 02/03/2012 à 05:24:29
as-ton l'âge de ses pieds ou celui de son âme, la votre me semble jeune de vérité, un poème atypique (c'est un compliment), bonjour | |
bergerac |
Posté le 02/03/2012 à 09:54:40
marcher pieds nus sur des cactus l'air marin bleuté là ou il y a de la gène pas de plaisir... bisous ma belle Zenobie* |
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MARIE L. |
Posté le 02/03/2012 à 11:30:59
Le corps n'est pas le seul à être surpris par la caresse de la vague, la pensée aussi est emportée dans le mouvement d'une intense méditation, il me semble ! Je t'embrasse ;) |
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Yuba |
Posté le 02/03/2012 à 11:33:51
c'est vrai que la vieillesse est dure à vivre. quand je vois mes parents qui ont un certain âge et qui galèrent pas possible niveau santé, tout en sachant qu'à tout moment, ils peuvent quitter la route, cela me tracasse, à tel point que quand mon téléphone sonne, j'ai toujours peur que ce soit pour une mauvaise nouvelle. | |
alejandro |
Posté le 02/03/2012 à 13:10:08
Bonjour ma Reine. Le naturel transpire de ces ondes, qui s'étirent fécondes, engendrent ce tableau où chaque tempête, prie - pour de faux - que tout s'arrête. Affectueusement ^^ | |
Chaosoukhan |
Posté le 02/03/2012 à 15:03:14
bel écrit | |
angelique |
Posté le 02/03/2012 à 17:30:33
J'ai relu plusieurs fois ton poème. Pour m'en imprégner, peut-être parce qu'il n'est pas " une évidence " pour moi. J'aime beaucoup. J'aime quand un poème me dit de revenir ! Bise |
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Iloa Mys |
Commentaires
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