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" A un qui se tenait devant la porte un soir,
A lui, j'ouvre ma parole... " Paul Célan
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D la porte
Cette porte en axe vertical
Gravées d'anciennes initiales
Cursive arrondie en D
Qu'il n'avait su consolider
Sur les parois trop lacérées
Quelques reflets d'anciens moirés
Forteresse abandonnée
Le temps n'était à lanterner
Mais, où aller, mais où aller...
Tant de portes sont clôturées
A réciter miséréré
A se cacher, c'est pathétique
Psalmodiant formules magiques
Faisant régner le grand hiver
Se préservant peur est l'enfer
A guérir des plaies inventées
Et sur leur sort s'apitoyer
Mais, où aller, mais où aller...
Il y a toujours porte secrète
Qui poussera la targette,
Pour affirmer la liberté
Même illusion elle est beauté
Mais, où trouver, il faut marcher,
Il faut marcher, jusqu'à s'égarer
Pour découvrir de nouveaux
Chemins...
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