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" Voix dans le vent du plan d'eau strié,
quand le martin pêcheur plonge vibre la seconde "
Paul Celan
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G - Z deux épées qui se croisent
Reprendre la marche, monter sur les dunes les plus hautes
tentation constante...
Mais, la hauteur dérisoire, de loin, un espoir
auquel s'accrocher, plus près, une vague
comme une ascension qui rabaisse pour tout recommencer...
Impatient, attardé...
A l'aube, de nouveau la monotonie de la recherche
infructueuse comme un ciel dégradé qui n'en finit pas de s'assombrir...
En lui des épées qui s'élancent G
qui se croisent Z
La vraie douleur, elle, ne fait pas de bruit
C'est un bruissement de feuilles dans la nuit
Près d'un lac endormi, un peuplier
Elle danse cadence amplifiée
Une rumeur intime amplifiée
Elle travaille en profondeur, soudain, luit
La vraie douleur
Discorde, dépit, en soi ramifiés
Prospèrent, douloureuse sagesse niée
Mais, cependant construit
Musique, seul c'est égal, un puits
Blessures qui suppurent comme alliées
Nul combat d'épées ne peut la plier,
La vraie douleur.
Enchaînant un pas après l'autre...
Soudain, s'arrêter pour prendre du repos ou veiller ...
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