" Donne du sens à ta parole,
donne lui de l'ombre.
Paul Célan.

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N - le poisson - Le cobra -

Sa marche au matin le sort des profondeurs marines
Encouragé, plein d'une vie qui fascine,
Muet, devant le bleu pur de l'aube proche,
Un souhait de paix nage en lui qu'un paysage ébauche...

Les cheminées de fées de la vallée de l'Amour sont chagrines,
Une femme ailleurs se débat en retirant de sa chair les épines.

Anciennes terres point de femme Turquoise à enlacer,
Paysages rouge, rose au milieu d'une foule, égaré
Il veut le silence, court, rejoint la vallée blanche
Où seuls les oiseaux reçoivent ses paroles, il s'épanche...

Soudain brillance d'un lapis-lazuli, rampe, crache un cobra
Haine - N - a rattrapé la douceur de ses pas,
Oh, haine rencontrée en d'autres contrées sur tant de chemins,
Le visage visé n'en craint plus le venin...

Dans le grand désert ses plaies se sont cicatrisées
La vraie magie n'est pas l'inconnu immunisé,
Mais, le vent et le sable qui renouvellent
Sans cesse son modelé comme une nouvelle,
Illusion,
Impression,

Infatigable marche d'un futur doucement façonné.

5O