Tu m'as conquise, toi, humble femme,
Sur ta tête, un baluchon posé
Tu allais laver le linge d'âmes,
Par ton cœur silencieusement aimées.
C'était un village du Sénégal,
Où, en villégiature, j'avançais,
De prise de vue, j'avais la fringale.
Musique, les coquillages, secrets.
Ridée, au cou royal, tu t'arrêtas
Avant de laver le linge sale.
Tes mains joignit et tes genoux plia,
Silence à ta prière, un vrai cristal !
Tu m'as conquise,
Beau visage apaisé, belle femme
Ici, beaucoup paient pour pareil lissé.
J'ai vu la flamme et je me blâme,
Puisque chez moi, ne reste qu'un bûcher.
Photo non prise.
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Commentaires
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Posté le 08/01/2009 à 18:16:33
Très bien écrit ! | |
The-Sad-Devil |
Posté le 08/01/2009 à 18:48:14
Tellement de photos ne sont pas prises...un bien bel écrit pour essayer de récupérer la scène, à défaut d'avoir la photo... | |
Mr. Tambourine Man |
Posté le 09/01/2009 à 10:54:55
Parfois certaines images restent gravées...pour nous faire espérer, à qui sait s'en servir judicieusement...Beau poème, pleins d'émotions! Une belle et nostalgique représentation du Sénégal...J'aime beaucoup! | |
Laula |