L'interdit,

La couleur de l'abstrait brille dans les cieux
Voilà l'attrait des jours
Qui face aux dix-mille questions d'un bonheur
Vous interdit cet Amour.

Jusqu'au plus profond de votre être en ces lieux
Vous revisitez l'Amour
Mais rien n'est plus fort que l'atroce douleur
Qui vous saisi tous les jours.

L'absence brûle toutes vos blanches nuits
Vous espérez tant vivre
Cette envie de pouvoir le revoir enfin.
Vous souffrez silence.

Les mots de toujours manquent à l'appel du bruit
Créant des maux du rire,
Glissants, apparentés au silence d'un refrain.
Et votre cœur balance.

Leur sang incandescent coule d'agonie.
L'interdit toujours présent,
Ils souffrent de cette absence enivrante.
Ils crient toutes les nuits.

Où sont-ils quand leurs bras leur sont interdits?
Malgré leur Amour naissant
Tant si bien nées, les âmes terrifiantes
Voudront leur mort cette nuit.

Mais où est-il, où est-elle, si lointains ?
Avec la délectation
Qui lui sied, la société les punira
De vouloir s'aimer.

Malgré l'interdit, ils iront pour certains
S'aimer avec passion.
D'autres, face au monde ne dépasseront pas
Le tabou d'aimer.

Basile Béranger Chaleil

Le 13 Août 2013