L'espace,
Penser, imaginer un espace infini
Sans limites, tandis que le nôtre est fini
La pensée humaine ne peut pas percevoir
Ce concept abstrait trop ardu à concevoir.
Car l'espace est lié au temps et aux distances
C'est sur la Terre que l'homme a son existence
Sommes-nous condamnés à y vivre toujours
Ou le départ est-il prévu un de ces jours ?
Aventurier pour conquérir l'univers
En réduisant la durée par des trous de ver
L'être humain sera-t-il la peste cosmique
Ou un nouveau Dieu aux paroles christiques ?
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 28/12/2018
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Commentaires
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Posté le 28/12/2018 à 10:53:22
Des questions auxquelles je ne puis répondre, l'univers étant pour moi inaccessible même par la pensée, j'ai beaucoup trop les pieds sur terre. Merci, Olivier pour l'invitation au voyage. amitiés |
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lefebvre |
Posté le 28/12/2018 à 16:57:55
Quelle richesse d'inspiration, Cro ! L'espace à la fois notion dans ta strophe d'ouverture, et dimension de notre déploiement vers les étoiles nouvelles qu'il promet à notre essor futur,pour la suite de notes que tu as écrites. Je dis ouverture et notes, car ton poème me fait songer à un opéra, un space opera pour être précis. Tu as parfaitement raison : nos capacités de perception calent face à l'immensité à concevoir, à tenter d'enfermer par des calculs mathématiques ou des représentations topologiques, voire mythiques. Les sciences sont à la ramasse. L'espace, plus encore que le temps, nous échappe. Et ne songeons pas aux multi-univers, lol ! Ta dernière strophe dit quelque chose de l'homme, petit ciron pascalien placé à mi-chemin du virus par sa dimension, et du Christ par son sens moral. Or, dimension et morale sont incommensurables l'une à l'autre, et l'homme restera la créature qu'enfante un monde pour la gloire...de quoi, l'univers s'en abstraie...de qui ? Hypothèse de Dieu, du grand horloger qui tout ordonne ? Mystères dont on débattra encore en 2019 ! Merci Cro pour cette réflexion profonde en vers bien patinés. |
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jacou |