Petite, souvent, j'ai déménagé
On installait fenêtres et rideaux
Peignait les murs de vives couleurs
Puis on effaçait tout, faisant un trait
Sur notre petite maisonnée
Je ne m'en plaignais pas
J'adorais le changement
Je me dessinais des amis
Une grande porte et un trésor
Parfois on allait très, très loin
Sur la route, des cactus, je croisais
J'avais soif, qu'à les regarder
Une maison épineuse, serait drôle
Plongé dans le noir
Toujours, j'imaginais
Ma prochaine maison
De paille ou de pierre
Pendant trois bonnes années
Dans la valise de papa
J'ai transporté tous mes jouets
C'était long, vous savez!
Aujourd'hui, je suis sédentaire
J'ai rangé mes crayons, mes couleurs
Effacé tout mon tableau noir
Mes maisons de craie, n'existent plus
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Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Divers
Publié le 10/02/2019
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C'est mignon cette confidence faite en jolie poésie de petite fée. J'adore et je le place dans mes favoris, ce poème attendrissant. En plus, j'ai aussi beaucoup déménagé dans l'enfance et au-delà, donc il trouve de l'écho en moi. |
jacou  |
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Merci, Jacou, je lève mon verre aux nomades |
fee-de-ble  |
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Un poême dépaysant ! C'est une chance le ménagement ,un dicton de chez moi dit: " Changer de maison est un repos " , il faut y comprendre un bienfait pour l'âme ! Merci Fée ! |
| Yuba |
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c'est joli comme diction, j'aime bien. Merci Yuba |
| fee-de-ble |