Arrive une foule de choses
A réalité parallèle
Par un lointain violoncelle
Quelques repères s'y déposent
La pensée de sa suffisance
Éclaire la pièce de vitre
Si les autres chambres en dansent
C'est qu'elles reprennent le titre
De l'histoire île mélodie
S'embrasent en eux les échos
Scelle les airs du sirocco
Qu'un delta de nerfs agrandit
Si le jour, la nuit les dispersent
Ils sont raisin d'essence en gouttes
Ne les perturbent les averses
Tel que ce Nil drainant sa route
De la pyramide est pourvu
Un scribe sur tapis de drap
Tiédi par main du dieu Râ
Sort de l'écrin leur point de vue
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Amour
Publié le 10/02/2019
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Yuba au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 10/02/2019 à 14:40:40
La dernière strophe clôt avec éclat solennel ton subtil poème, qui m'évoque encore Maurice Scève par des échos sonores qui sont dans ma tête. Merci Assia pour cette poésie bien frappée. | |
jacou |
Posté le 12/02/2019 à 15:26:18
Infiniment merci pour ton beau commentaire Georges et pour l'honneur que tu me fais par ta comparaison à l'illustre Maurice Scève , chez qui j'ai découvert un Impressionnant " Délie" pour un amour impossible . | |
Yuba |
Posté le 12/02/2019 à 15:37:53
Je te copie ici un beau poème de la "Délie", recueil de Maurice Scève, dont certains vers ne quittent pas ma mémoire. Ton allusion au Nil et au dieu Râ, les rimes insistantes de ton poème, me l'ont en effet évoqué : "Le jour passé de ta douce présence Fut un serein en hiver ténébreux, Qui fait prouver la nuit de ton absence À l'oeil de l'âme être un temps plus ombreux, Que n'est au Corps ce mien vivre encombreux, Qui maintenant me fait de soi refus. Car dès le point, que partie tu fus, Comme le Lièvre accroupi en son gîte, Je tends l'oreille, oyant un bruit confus, Tout éperdu aux ténèbres d'Égypte" |
|
jacou |
Posté le 12/02/2019 à 15:52:46
Waw ...comme j'adore cet extrait ! Je comprends qu'il ne puisse quitter ta mémoire ; cette absence comparée aux ténébres d'Egypte rend incroyablement l'étendue de la mélancolie ressentie..merci encore Georges ! |
|
Yuba |