J'effeuille en ma main tiède un vœu de primevère
Que je rêve au printemps cueillir sur le coteau
Si concerte en mon cœur l'ardent désir trop tôt
Espéré d'un grain de sénevé pour l'hiver
Grain d'une foi qui eut jadis des fils prospères
Que les lentes levées du Temps ont combattu
En rendant si violent le flegme des statues
Allées de galeries pour figurer nos pères
Pères ayant fondé la gloire des empires
Sur des bords sauvages de déserts et forêts
Puis civilisé bien fort les peuples prisonniers
Jusqu'en ce siècle vingt où explosa le pire
Le printemps viendra verdir, ce que l'année si neuve
Promet est inconnu, le hasard cheminant
Nous rapproche au plus près de nos jours imminents
Nous, terminant, et nos enfants faisant l'épreuve
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Histoire
Publié le 15/02/2019
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Commentaires
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Posté le 15/02/2019 à 16:04:17
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Le Temps comme un cycle ou des cycles qui se ressemblent ou presque ! après la prospérité vient encore le déclin qui sera remplacé ou pas d'un meilleur Monde par les promesses des printemps futurs ... Merci Georges pour cette belle leçon de l'Histoire qui sans cesse se répète ! |
Yuba  |
Posté le 15/02/2019 à 17:27:09
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Merci de me lire et de commenter, Assia, tes impressions sont précieuses car riches et enrichissant le poème d'un apport essentiel : ta vision. Je poursuis ma route en écrivant, j'écris, j'écris, j'ai dépassé les 1000 poèmes ces jours-ci. Pourquoi ? C'est que le temps viendra bien assez tôt briser ma plume et mon clavier...lol ! |
jacou  |