Tout près des trésors impossibles, languissent
Recroquevillées, des créatures vaincues
En attendant la grâce, des seigneurs inconnus!
Et n'ayant que des coeurs dans leurs cœurs qui gémissent!
Elles couvrent des haillons leur amour déçu
En attendant la mort,pour venger le pain perdu
Elles traînent leurs corps à moitié moribonds
Qui se nourrissent de leurs corps nauséabonds!
Dévorés pourtant de charognards dodus
Vivant à leurs crochets,mais à leur insu!
Je ressens le désespoir de leurs pluies sèches
Je vois souffrir leur insistance de pieuvres
Et que chaudes ou froides,leurs prières de pauvres
Meurent,indifférentes,dans l'indifférence rêche.
...Et les pauvres, désespérés comme des dieux délaissés
Grommèlent, Parfois des prières…et souvent des injures.