Dans les bois allumés,
Pareils à des défaites,
Les fragiles brindilles,
Se plaignent dans le feu.
Les vapeurs qui s'échappent,
Des gros troncs calcinés
Sont des vies qui s'enfuient,
Au bord du désespoir.
Ton départ, l'allumette,
Dans l'herbe desséchée,
C'est l'adieu dans le vent,
Qui souffle dans les braises
Et ton dernier baiser,
C'est le dernier soupir,
De l'arbre délaissé.
Ton amour est parti,
Comme ce feu volage,
Qui a abandonné,
La forêt dévastée.
Je ne suis que la suie,
Celle que l'on délaisse,
La grasse qui salit.
Tu pars, sans un regret,
Rejoindre ce bois vert,
Jeune et rempli de sève…
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 16/03/2019
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Commentaires
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Posté le 18/03/2019 à 15:11:27
La beauté des bois en cendres, le poète Philippe Jaccottet l'a joliment évoquée, vous vous y joignez la mort d'un amour, comme un cœur gravé qu'on efface... Je dis bravo pour ce poème que j'avais laissé passer. | |
jacou |