Ma lune s'éloigne et s'égare
Pour se loger dans ton regard
Le bel astre s'exila des cieux
Pour demeurer dans tes yeux
Mon cœur, ce fruit défendu
Ta lueur l'a quasiment fondu
Tes cils ont lancé l'abordage
L'incinérant à même la cage
Ce que ton caprice m'a vendu
Exige qu'il lui soit bien rendu
Sans délais ni marchandages
On ne négocie point avec l'âge
La vie réclame crûment son dû
Juste au moment le plus inattendu
Faisant apparaître l'ultime virage
Menant vers... la voie de garage
barateur
Le 30/04/2019
Écrit par barateur
L’alphabet fut l'origine de toutes les connaissances de l'homme et de toutes ses sottises. Voltaire (1694-1778)
Catégorie : Pensée
Publié le 30/04/2019
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Commentaires
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Posté le 30/04/2019 à 12:15:02
Un joli exercice de style, que j'estime à son ambition de reposer sur deux rimes, et c'est un challenge que tu remportes haut la main, Ahmed ! La voie de garage en poésie n'est pas pour demain, car les défis nous renouvellent et nous redonnent de l'audace ! | |
jacou |
Posté le 30/04/2019 à 19:53:55
Je confirme et atteste! Que le défi est réussi En poésie nous reste Des caprices en sursis Merci et bravo Ahmed ! |
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Yuba |
Posté le 30/04/2019 à 21:36:07
Il y a toujours une grande poésie dans tes écrits Ahmed et c'est un vrai régal de te lire. Merci de republier sur icetea, encore un poème qui vient de ton coeur... | |
grêle |
Posté le 01/05/2019 à 00:00:41
Georges, Assia et Marine, Mes ami(e)s, tout mon modeste vocabulaire ne me suffit pas pour vous remercier de vos vivifiants commentaires ! et comme en dehors des vers je risque de dire des mots de travers, je préfère vous témoigner ma gratitude par le poème qui va paraître après celui-ci.Son titre c'est "Le sonnet du garçonnet" Toutes mes amitiés ! | |
barateur |