Femme !
C'est Vénus ou Aphrodite qui m'est apparue
Tel un songe qui s'éveille, ma belle inconnue
A ce regard voilé d'amour, j'ai eu l'ivresse
De voir la beauté de Diane chasseresse.
Que j'aime voir, ta chevelure si blonde emportée
Par le vent, de ton corps, comme un soleil d'été
Les parfums odorants montent vers le firmament
S'éveillant le matin, comme des bouquets charmants.
J'aime ! La femme, cet obscur objet de désir
Fantasme et rêve amoral de tous les plaisirs
Son corps brûlant est un hommage à la beauté
Les sens en éveil pour cet amour vénéré.
Femme qui veut s'ouvrir, s'épanouir à l'amour
Laisses ton cœur battre à l'appel de nos sens
Ton corps exhale les senteurs, des parfums intenses
Qui mettent en émoi, mes pensées, nuit et jour.
Tes yeux, deux perles qui scintillent, la glace et le feu
Se mêlent, un clair azur m'a rendu amoureux
Sur ta peau, je sens les vagues grossir mes caresses
Mes doigts courent sur tes seins avec tant de sagesse.
L'élixir de tes hanches où l'amour se blottit
Le poison de tes sens a perdu dans ce lit
Ô ma reine d'une nuit, la fureur de l'oubli
Je t'ai donné pour souvenir, mon cœur ravi !
Dans les bras de l'amour, je succombe aux plaisirs
Je m'abandonne et perd la raison aux désirs
Charnels, tout mon corps goûte à ce divin nectar
Les sens à fleur de peau, par son fatal regard.
Du désir de l'amant au plaisir de la femme
Je sens venir le feu qui enflamme mon âme
J'entends du fonds de son cœur, les tendres soupirs
De la jeunesse, l'éclat merveilleux d'un sourire.
Et ma belle s'effeuille de tous ses pétales
Pour montrer la beauté de son corps végétal
Je suis en émoi devant la délicatesse
L'harmonie des jolies courbes de mon hôtesse.
Allongé sur le lit, je sens mes doigts coureurs
S'affoler sur sa peau satin, en francs- tireurs
Ils remontent les longues jambes vers les fesses
Et s'égarent sur les pentes de ma déesse.
Mes mains caressent son buste, le bas des reins
Je ressens soudain l'esprit devenir d'airain
Ma langue de feu butine le doux pistil
Et j'entre dans le sanctuaire de son île !
Sentez-vous, la chaleur, la douceur de ma main
Qui caresse votre peau et touche vos seins
Recherchant l'entrée humide du sanctuaire
Elle jouit de l'homme qui pénètre sa chair.
J'aime ses courbes sensuelles, ses creux si profonds
Que je me noie, chaque fois que je suis en toi
Fantasmes en orgasmes, je jouis et c'est bon
J'en ai perdu la voix, mais j'ai trouvé ma voix.
Jeux, plaisirs de la chair, je brûle tel un volcan
Me consume à petits feux, tu me tues la vie
Je suis fol amoureux, de ce bleu océan
De ce regard, qui me transporte vers l'infini.
L'amour à en crever, l'amour, toujours l'amour
Ce mot, je l'aime, l'adore et je le maudis
Il me fait du bien, par son côté glamour
Il me fait du mal, quand je suis en pénurie.
C'est ma drogue, mon credo, mon Eldorado
Je brûle d'aimer, mon cœur est tel un volcan
J'ai le feu en moi, je suis un despérado
Un fou furieux, un voleur, un trafiquant.
Prêt à tout, pour lui donner, les joies de la vie
La femme, je la désire et la conquérir
Quand je vois sa beauté, je n'ai pour envie
Que son bonheur, mon désir, plaisir, la chérir !
Écrit par CRO-MAGNON
Être doué en quelque chose, le talent se travaille mais le génie n'a aucune règle apprise et impose son style.
Catégorie : Amitié
Publié le 05/05/2019
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