Je venais souvent le soir
Fuir la tristesse des hommes
Dans un appartement plombant
Les reflets de la solitude
J'y marchais, en semelle de nuit
À travers de blancs troupeaux de rêves;
Que mes vers enfumés, visitaient,
D'un plaisir coupable et grandissant
J'ai maintes fois exposé
Sur les murs tapissés
Les couleurs de mes mots
Sous un air triomphant
Chassant toute la noirceur
Que la matière habitait
Entre le conformisme
Et le doux chant de mon cœur
Mon âme ainsi, gorgée de rouges fruits,
Cueillait toute la sève emmitouflée
Du jour absent, mais tout en fleurs
Dont l'œil d'artiste me ravissait
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Arts
Publié le 19/05/2019
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Commentaires
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Posté le 19/05/2019 à 20:37:10
J'aime beaucoup ces semelles de nuit. L'image est ravissante. |
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Syntax_Error |
Posté le 19/05/2019 à 21:12:12
La 4ème strophe est superbe à lire, elle dit tout de l'art dans ses vers. Bravo Fée ! "tristesse", "grandissant", "ravissait" où il y a du métier sont suaves. J'aime cette poésie ! |
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jacou |
Posté le 19/05/2019 à 22:25:43
Merci beaucoup à vous deux Syntax_Error et Jacou de vos charmants mots | |
fee-de-ble |
Posté le 20/05/2019 à 00:45:43
De l'art pour l'art ! merci du partage Fée ! Amitiés. | |
barateur |
Posté le 20/05/2019 à 11:25:37
Merci Barateur | |
fee-de-ble |
Posté le 20/05/2019 à 14:41:02
Moi aussi je te félicite Fée pour cette expression qui va trouver refuge dans la saveur fruité de son âme ! | |
Yuba |
Posté le 21/05/2019 à 21:08:25
Merci beaucoup Yuba | |
fee-de-ble |
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