Chah-rayar
Et Chah-razad

Par chemins sableux traversés qui revenaient
Une Épopée choisit en mille et une nuits
Hissant à l'orée des jets sur la flamme née
Que fraicheur de vent épousera sans bruit

Il est ce Chah-rayar depuis son empire
Que même nuages suivent en révérence
Et que des pluies en ronde feront élire
Imitant les flux de sa vague de fluence

C'est moi cette Chah-razad aux dons d'insomnie
Se révélant aux draps d'un rêve datant
Que j'imbibe de filet au parfum émis
En gouttes de patience, soupçon latent

Je rencontre et raconte entre deux soirs par mille
Histoires malignes où mon roi s'est inscrit
Il S'y incarne et j'y confesse son règne en ville
En intrigues menant aux rachats des mes cris

Puis j'attends du Chah le soubresaut du silence
Reposant enfin de mes aiguilles l'horloge
Un siècle passe pour que matin ma clémence
Je cours à la vie et je reviens à la loge

Autant je relance une once de miel qu'il aime
Ondée infinie arrosant des fleurs vesprées
Les dires attirent toute tracée noème
De femme qui survit d'oracles avérés

A quel moment l'amour en nous est cette greffe
Jamais nous ne sauront de se présent la grâce
Le temps passe et nos veillées ce réel de chef
Rempart à nos destins qui enfin s'entrelacent