Je meurs, c'est vrai mais qu'y puis-je
De vous avoir aimé jusqu'au vertige,
D'être aveuglé par ce regard
Qu'aucun soleil ne pourra décevoir,
De te chercher dans les feuillages
Quand soupire la brise à ton passage,
De t'appeler sur les sentiers
Quand tes longs échos hantent la forêt.
Je meurs, c'est vrai mais qui suis-je,
Un fantôme amoureux de vos prodiges,
Un mendiant qui fouille son rêve
Dans l'espoir de frôler vos cheveux d'Eve.
Pourrai-je un jour te revoir,
N'étais-tu que l'apparition d'un soir,
Un mirage d'amour enfui
Dès que l'aurore a repoussé la nuit ?
Je meurs d'aimer vos yeux verts
Perles de jade nimbées de mystère
Car mon amour pour vous est pur,
Aussi limpide que le vaste azur.
Entends-tu les battements fous
D'un cœur qui veut le tien plus que tout,
Impatient, sombrant dans ses pleurs,
Et toi tu passes, ignorant ma douleur,
Je meurs mais ne peux vous mendier,
Ma sébile n'attends pas de monnaie,
Arrêtez-vous pour me connaître,
Voyez la flamme où s'enfièvre mon être.
Offre-moi donc ton paradis
Pour humer tes fleurs et croquer tes fruits,
Dans un baiser éternisé,
Je renaîtrai peut-être un bel été.
Grêlange
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J'entends cette voix elle est authentique, joli cascade lyrique écrite par vous deux. Cependant grêle, ton lyrisme, se désinhibe remarquablement lors de tes duos avec Banniange. Bravo à vous deux. | |
Babel |
Merci Babel, toujours plaisant d' écrire avec grêle, vos duo ne manquent pas de charme non plus! | |
Banniange |
C'est la concrétisation de vos échanges de dédicaces précédents, et il est magnifique ce duo où vos voix se mêlent inséparables ! Merci Banniange et Marine de nous offrir ce beau partage. | |
jacou |
Merci Babel et Georges, et surtout à Banniange qui a toujours l'idée des duos. C'est un vrai plaisir de composer avec un poète si noble de plume ! Bises et bonne journée à tous | |
grêle |