Peindre sa mélancolie, la déchirer
Comme un vulgaire bout de papier
Et face à un mur blanc
Y faire couler son sang
Tant qu'on respire encore
Prendre la main d'une inconnue
L'emmener sur les toits de la ville
La faire rire, la faire nue
Dans le crépuscule qui brille
Tant qu'on respire encore
Se réécrire et tant pis pour les ratures
Écouter le blues de la nature
Sauter dans le Verdon du haut d'un rocher
Se faire mal à la jambe et rigoler
Tant qu'on respire encore
S'enivrer de mille combats
Chuter mille et une autre fois
S'endurcir puis aimer plus fort
À nous, à la vie, à la mort
Que l'on respire encore
Espérer le sommet du Grand Paradis
y affronter l'ivresse inaccessible
Et cramer son corps à la folie
En grimpant, en se rendant invincible
Tant qu'on respire encore
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Écrit par feuille_au_vent
à l'heure des feuilles mortes, la fumée est belle.
Catégorie : Evasion
Publié le 10/08/2019
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merci feuille au vent pour cet hymne à la vie et à la rage de vivre!!ce poème a été écrit avec le coeur!!j'ai aussi entendu le chant du Verdon!!ce qui m'a réjouie!! |
Aria  |
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Ce sont les facettes de la guérison pour le malade, du défi à soi-même, de qui veut se relever plus fort après avoir chuté. J'aime ces vers indociles qui sont comme un chant de vigueur et de courage ! Merci à toi de l'entonner avec force ! |
jacou  |
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quelle force sensible et épique de cet hymne à la vie merci amitiés:) |
| romantique |
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Merci Aria de l'avoir perçu comme cela. Le Verdon est un très bel endroit. |
| feuille_au_vent |
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Merci Georges pour ton commentaire. Il faut passer par la résilience et se remettre debout, par obligation et par rage ! |
| feuille_au_vent |
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Merci beaucoup Sylvain, c'est gentil :) |
| feuille_au_vent |
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