Dans cette obscurité, noire, d'avril
Je touche l'air, dodu, de frissons
Frôlant sans bruit les yeux du ciel
Tout lustrés d'un bleu bronzé de nuit
Sous mes pieds, jase la verdure
Qui déposent ses murmures
Sur un clair de brume irréel
Où toutes les pensées s'endorment
Ces heures tardives me bercent
De la sucrerie du firmament
Mon cœur y vole d'un pourpre élan
Balayant les ténèbres étoilés
En leurs robes cendrées d'obscurité
Je me couvre de voiles purs
J'aime leurs singulières natures
Quand tout se tait à l'encre des mots
Écrit par fee-de-ble
la beauté est là où on s'y attend le moins
Catégorie : Nature
Publié le 03/09/2019
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Commentaires
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Posté le 03/09/2019 à 20:12:41
De la sucrerie du firmament. Image gouromande que j"ai adoré Merci pour ce partage Belle |
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Belle de jour |
Posté le 04/09/2019 à 11:31:21
Merci Belle de jour | |
fee-de-ble |
Posté le 04/09/2019 à 17:45:56
Dodu et surprenant un peu, j'aime cette poésie qui désarçonne un instant par ses images, puis j'entre dans la danse, satisfait de cette "verdure" qui "jase" comme siffle telle prairie, souffle un roseau jaseur sa phrase de cantilène, et le "jonc jumeau dont sous l'azur on joue" (Mallarmé). Très satisfait donc de ma lecture, Fée ! | |
jacou |
Posté le 04/09/2019 à 20:49:36
Merci beaucoup Jacou! | |
fee-de-ble |