Il n'y a pas plus vérité
Que celle des poètes
Cherchant l'humilité
Désertée d'une couette
Qui prêche le faux
Pour savoir le vrai
Qui lèche le veau
Pour avoir le pré
Des champs de souvenirs
S'étalent en pense-bête
Des chants de martyrs
Mordant comme des bêtes
Des cracheurs de voeux
Suffoquent solidaires
Étouffant les feux
De l'âme solitaire
Au jardin des cancres
Les mines s'écoulent
La feuille nourrit d'encre
Et de larmes saoulent
Des chemins de croix
En ligne de mire
De ce que l'on croit
De ce qu'on admire
Mais qui donne foi
À cette triste mascarade
Pour qu'on laisse une fois
Les masques en rade
Il faut de la folie
Il faut la grande heure
Et toute la panoplie
Qui fera la grandeur
Dans des esprits saints
Se forgent des matelots
Dont les écrits vains
Finissent dans le flot
Qui pleure la mort
Qui pleure la vie
Quand le vivant demord
Et que le mort envie
Écrit par silencieuses59
Jour après jour je persiste à créer du rien... (Debussy)
Catégorie : Divers
Publié le 10/09/2019
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Belle écriture que j'ai appréciée. Merci | |
Belle de jour |
merci silencieux | |
marinette |
Des mots très fins, comme à ton habitude Silencieuse. "Cracheurs de vœux" je le trouve en particulier magnifique. Merci pour cette éCRIture franche et libre | |
grêle |
Je suis fan de tes mots de tes vers tes cris tes larmes.. Merci :) |
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MARIE L. |