Comme récit perlé d'enfance,
Parle en moi le songe pérenne
La confiance apporte à ma table
Des mets savoureux et vermeils
Colorés des souvenirs vifs
Qu'un cerveau suave emmagasine
Se love la merveille au lit
Où le drap de batiste envoile
La nudité des corps robustes
Rompus au combat de l'amour
N'étaient que ces nuitées sont fauves
Et que l'on en sort dévorés
Semblant mon corps s'éparpiller
L'esprit seul loge au firmament
De quoi tutoyer le haut ciel
Et prononcer cet adorable
Nom étranger digne d'un ange
Mais l'ange est terrible et il passe
Et sur ses ailes sont gravées
Le serment d'infiniment taire
Ces mots eus de bouches mortelles
Je ne puis qu'être de passage
Attendez-moi après ma mort
Je reviendrai dans cent mille ans
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Amour
Publié le 09/09/2019
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Commentaires
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Posté le 09/09/2019 à 00:31:30
Un doux rêve ou voyage dans le passé agréable, empli d'amertume peut-être... Nous étions bien censés observer cela sur le nuage au dessus des anges et nous laisser flotter ? Perdre des mains l'ange qui s'évanoui, nous laisser cette douce amertume et continuer à flotter cent mille ans endormis ? Si oui, c'est réussi ! |
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Dafide |
Posté le 09/09/2019 à 05:12:44
Je suis l'ange prédestiné de par mon prénom à annoncer à la vierge de belles choses malheureusement 2000 ans après ou en est on ? Tout n'est que rêve et utopie Beau poeme que j'ai bien aime |
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Belle de jour |
Posté le 09/09/2019 à 07:10:32
Posté le 09/09/2019 à 07:11:30
Aria!!! | |
Aria |
Posté le 09/09/2019 à 10:30:24
Dafide, j'aime la poésie de votre commentaire. L'ange aide à supporter la durée de ce fantasme : s'évanouir pour cent mille ans... Je ne pensais pas avoir mis de l'amertume, mais si vous la ressentez, c'est qu'elle est présente en filigrane. Après tout, qu'y a-t-il au-dessus de l'amour ?... Rien, si ce n'est l'extase réservée aux mystiques pratiquant de longs exercices spirituels. Merci pour votre message amenant réflexion. | |
jacou |
Posté le 09/09/2019 à 10:34:14
Belle, merci pour ce témoignage qu'un prénom d'ange (Gabrielle donc) lié à la Vierge Marie, fille d'Anne et de Joachim, porte depuis tant de siècles l'espérance jamais lassée d'une humanité qui s'apaise enfin... Espérons en des lendemains plus beaux, non qu'ils chantent, mais qu'ils murmurent au moins des airs apaisants... | |
jacou |
Posté le 09/09/2019 à 10:39:26
Dominique, merci beaucoup pour ton message subtil qui dévoile le sens du texte à mes yeux fourbus de veilles : le bonheur toujours se dérobant, il en reste l'espoir, qui nous met en demeure de le chercher pour l'approcher. Le désir de renouvelle désir, et jamais nous ne touchons au bonheur véritable, qui est le fantasme absolu. Même le mystique n'éprouve qu'une brève épiphanie de son être. J'écris pour approcher parfois l'expression de cette quête, où appeler l'ange aide, du moins un peu... | |
jacou |
Posté le 09/09/2019 à 11:09:51
muette le serment d'infiniment taire you caught me ces mots eus de bouches mortelles mille regretz de vous abandonner |
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marinette |
Posté le 09/09/2019 à 12:01:04
quelle plume avec application tu traces de précieux poèmes amitiés:) | |
romantique |
Posté le 09/09/2019 à 12:51:10
Quatre strophes comme quatre ailes d'un papillon ! Celui là même qui mi-ange mi-démon appartient au monde éternel des choses d'amour ...j'aime infiniment ces vers favoris surtout ce passage qui fait tutoyer le ciel au troisième sizain et qui résume je pense ce que les autres détaillent ...merci Georges pour l' invitation à cette poésie millénaire : Ô oui ! . |
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Yuba |
Posté le 09/09/2019 à 23:28:02
Marinette, je dépose un bouquet de fleurs à tes pieds, je me dois de te remercie humblement pour le cadeau que tu m'as fait, avec ton si beau timbre de diction que je devine forgé par tes années de transmission d'éducation, de don de ton intelligence à l'école, ce cadeau si beau de la mise en voix de mon poème. J'aimerais tant que nous soyons équipés pour la mise en sons, pour les illustrations également, sur notre site. Espérons, projetons et proposons, mais cela demanderait beaucoup de travail à Fluminis notre administrateur, puisque ce serait une refonte partielle du site que d'apporter ces compléments… |
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jacou |
Posté le 09/09/2019 à 23:29:06
Sylvain, merci beaucoup pour tes mots tracés avec ta belle conviction de poète. Amitiés qui sont alarmes des vivants entre eux :) | |
jacou |
Posté le 09/09/2019 à 23:34:14
Assia, je te remercie du fond du coeur d'avoir distingué cette strophe, le nœud ou coeur du texte, où je délègue ma vie à l'ange, qui me la rendra dans cent mille années (enfin, j'en doute…lol). Quand, au parc parsemant ses pas dansants, à l'hêtre aimé que rien ne frêne même le bouleau, il a joli nom acajou voisin d'acacia lol ! | |
jacou |
Commentaires
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