Vient et vers elle s'édite
En une ligne qu'elle manipule
Le vers indigné se marque et dicte
Ce que le masque tombé stipule
Dans tous les cas arbitraires
Les doigts d'un néant absorbent
Les bruits à faire absolument taire
Un coeur est en pleine ébullition sous la robe
Il bat et émet des mots, des points
Puis des signaux d'exclamations !
Détresse que temps passait sans témoin
Cachait toute l'allure des négations
On l'enfonce et elle enfante le Oui !
Au bout de centaines de mois incertains
Des Nons naissaient dedans qu'elle suit
Sur le fil se place ce qui existera demain
Aujourd'hui les tocs sont en stoks
Et ont déployé toute autre nation
ILs n'en finissent d'arrondir les yeux en chocs
Au bord d'une route ...les rations
D'existence se sont ramassées
Par les occasions à raviver enfin
Un jeu égalé par l'absolue insensée
Riposte conservant les aurores du matin
Imaginer ce que peut laisser
Derrière elle une fuite échappée
Lorsque l'inouie a su tresser
De ces noeuds, sa seule épée ?
Remonter alors à la surface
Par les miracles d'une survie
C'est oser se découvrir la face
Et croire à l'unique dévotion en la Vie
Écrit par Yuba
Si tu me demandes combien de fois
tu es venu à mon esprit Je reponderai une seule fois ... Car tu ne l'as plus jamais quitté Jalal-Eddine Roumi Catégorie : Pensée
Publié le 16/10/2019
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J'ai aimé ma lecture mais ne sait comment commenter….. alors j m'abstiendrai Bonne journée |
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Belle de jour |
Toujours un bonheur de retrouver tes mots yuba Bisou :) |
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MARIE L. |
superbe cette farandole des mots:) | |
romantique |
La soumission, le mal de vivre et l'angoisse de l'écriture me semblent adroitement associés. J'ai bon ? | |
scyles |
Cette fin est salutaire après le terrible enfer que traversent tes vers. Sans savoir dire exactement pourquoi je participe de ta lecture (j'ai un ressenti, un sentiment de ce que tu signifies ici d'une expérience éprouvante), ton poème m'a pris à la gorge, et ne m'a laissé respirer qu'avec sa délivrance, son dernier quatrain qui libère ! C'est un poème à placer en favori, car le terrible jouxte le sublime, et je dois y revenir. Merci Assia ! | |
jacou |
Merci beaucoup les ami(e)s; Gaby, Marie L, Sylvain, Scyles et Georges ,pour vos chaleureuses visites sur ce poème un peu spécial car j'y décrit le recours à la poésie comme un geste qui un jour a contribué à changer ma vie... @ Scyles , bien vu pour le mal de vivre et les angoisses mais celle là , elles ont au contraire disparues par l'écriture... @ Georges, j'ai l'impression que mon poème tu l'a carrément "vécu" en le traversant , tu as saisi les périples De ce film pénible jusqu'à la délivrance , tu me touches vraiment par cette place aux favoris... Bises amicales à tous :) |
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Yuba |
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