L'ancien pont des soupirs n'a plus de roses blanches
Guirlandes suspendues comme lierres aux branches
Le jour d'hier féru des anciennes histoires
Ne racontera plus à l'homme ses victoires
Nébuleuse lointaine où tourne aussi mon rêve
J'aspire à projeter vers toi cet art sans trêve
De la fuite en avant des idées boréales
Aurore émeraude en tête ma vraie féale
Bracelet d'or d'un astre
Rire pour épigastre
Chutes des Lohengrin
De beaux reins me chagrinent
Je ne puis qu'y songer
Je suis en hypogée
Ma combe est solitaire
Mes désirs sont à taire
La Terre entière de moi fait rigoles
Ses caniveaux dégorgeant, j'en rigole
L'alcool fait de moi un lys chargé d'ans
Et je bois ma vie sans nul descendant
L'hydre aux cent têtes de poésie pousse
Un peuple à puiser dans les refrains, mousse
D'écume des chants qui point ne sidèrent
S'ils n'aident l'âme à s'aimer solidaire
Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Pensée
Publié le 10/10/2019
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Coucou Georges c'est moi qui ai écrit ce commentaire | |
Belle de jour |
Vraiment c’est une quintessence poétique bravo | |
megapdg |
Ah ! le pont des soupirs Passer dessous sur une gondole Puis mourir... Georges, Quelles émotions sublimes dans ce texte , il me semble avoir été écrit par la plus sensible de ton encre ...bravo ! |
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Yuba |
Gaby, Mega, Assia, un mot : merci de votre fidélité, j'écris pour vous ! | |
jacou |