Un serpent glisse sur le quai, ses yeux brillent
Le métro arrive en rempant, de Bastille
Même les lumières des lignes, sont serrées
Personne ne descend sur la voie ferrée.
Toutes les secondes je compte, huit arrêts
Au milieu ses sirènes lentes, qui braient
S'interrompent. Et le souterrain gris
Tagué-qui vient taguer la nuit ?
Vient nous happer et nous narguer
Milieu de l'arrêt et départ, refourguée
La foule soupire et le pavé repart
Mais à la nouvelle moitié, aux trois quarts
Nouveau chaos à St Lazare, en retard
La chaleur jouit et frémit le verre
Des quais de métro aux gares de RER
Puis il s'arrête aux sept huitièmes, quinze seizième
Suave dans ses annonces, dans ses voies lisses
S'il s'arrête encore à chaque moitié
Les raleurs ne seront pas prêts d'arriver
Et, écoutez c'est l'appendice,
Des vies sont un métro qui freine, s'est arrêté
D'autres par leur inutilité
Sont semblables à la ligne trois bis
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Drole
Publié le 17/11/2019
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C'est très plaisant à lire, merci ! | |
Etienne de Mirage |
En ce moment, me parler de métro en poésie, c'est doubler mon plaisir de lire : félicitations Zigzag ! | |
jacou |
Ils râlent déjà les voyageurs ? La grève de la RATP ne commencera parait -il que vers le 5 décembre...lol Bravo Zigzag ! |
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Yuba |