Ils sont seuls et chancellent,
Les poivrots libertins,
Dans les bars clandestins,
Bruyants, qui ensorcellent.
Ils restent démunis,
Avec leur vie qui pleure,
Dépourvue de saveurs,
De projets, de défis.
Et alors ils ressassent,
Leurs chagrins, leurs démons,
Tous leurs désirs cochons,
Pleins de pensées salaces.
Quand ils disent « I love-you »,
Aux jolies demoiselles,
Elles dénient, cruelles,
Leur amour à trois sous.
Que sont ces ritournelles,
Qui rougissent leurs lèvres
Et leur donnent la fièvre,
Quand ils épient les belles ?
Mais leur chanson d'amour,
Porte en elle un destin,
Comme un heureux demain,
Qui surviendra un jour.
Virgile.
Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 15/06/2020
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Triste à découvrir... | Poèmes de virgile au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 15/06/2020 à 18:44:41
Bonsoir, Si dans cette Société, il était recherché en Profondeur, pourquoi ces Ames perdues en arrivent à ce Point si affligeant, ces Corps avides de Boissons permanentes auraient meilleure Vie … Lys.. |
|
Lys-Clea |