Le temps cruel s'allonge en heures assassines
Quand nos pas raisonnent au milieu des allées
Quand les premières gouttes d'absence versées
Viennent tordre en sanglots nos brulantes poitrines
Des avions par milliers se croisent sous nos yeux
L'un d'entre eux maudit t'arrachera à la terre
Dans ce sarcophage de béton et de verre
Je sens couler les pleurs de nos premiers adieux
Les secondes cruelles s'écoulent doucement
Et peu à peu s'approche l'heure fatidique
L'étreinte se fait plus forte, plus dramatique
Puis nos mains se lâchent comme un déchirement
Nos âmes s'enivrent de nos yeux malheureux
La foule nous bouscule d'un pas agacé
Mon souffle suspendu par le temps arrêté...
Tu viens de t'évanouir vers un horizon creux
De chagrin je me tors, la douleur dans les veines
Elle est partie! Elle est partie! Quel triste écho...
Le poing serré, je me relève sans un mot
L'espoir animal m'emporte à ma Canadienne
Jerem, le 10 juillet 2020
Écrit par Jerem
Trêve, mes tristes yeux, trêve aujourd'hui de larmesCorneille
Catégorie : Amour
Publié le 10/07/2020
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