Adamantine une âme aborde à mon aubade
Elle est femme une lame est fine en elle affame
Ma faim qui est la fin qu'afin le jour se meurt
Où le semeur reçoit du moissonneur un leurre
À l'heure où point le jour ne se lève en des ailes
D'aigles s'élevant sur d'aériens couloirs d'elles
Entés comme hantés sont les reflets des miroirs
Où je vois que ma voie c'est ma voix dans les soirs
Chantant sérénades mais mangeant des salades
La bouche pleine aussi bien que mes pas baladent
Un corps le long de ces décors selon les lieux
Pour mourir d'un sourire ou d'un rire en ces lieues
Car mon teint de peau pâle est une opale en face
Quand le blanc si troublant éteint et puis efface
Sur mon visage enfin où tâche le soleil
Déposer des taches qui sont des poings vermeils
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Écrit par jacou
L'art alchimique me tue, me transmute, me sublime. J'en renais plus fort, poétiquement. À suivre.
Catégorie : Poésie
Publié le 25/07/2020
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fascinant étrange c'est magnifique!bon courage:)amitiés |
romantique  |
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Oui ce poème est fascinant, sourire... Quel talent, de partir de quelques mots et d'en "tartiner" de la poésie tout naturellement ! Les homonymes ont la part belle, il y a quelque chose de drôle et aussi de plus profond, je trouve l'humour absurde excellent pour faire passer beaucoup de choses. Grand merci Georges; et pour les poings vermeils de soleil, un peu de gel d'aloe vera, je pense que Dame Tartine a tout en réserve, sourire. Bonne journée, bises |
creature  |
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Un texte récréation où les mots ont le droit de jouer entre eux au bilboquet poétique! J'aimais bien Tartine, une mémé à la main leste qui envoyait des mornifles aux méchants (c'est peut être un peu vieux pour toi);-) Merci d'avoir ouvert la cage aux mots pour leur permettre de jouer leur partition de sons. |
| eliosir |
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Un véritable jeu de ping-pong où les mots se renvoient sans cesse les sonorités, et c'est portée sur les ailes de votre plume agile que je suis arrivée à la fin du poème, au zénith d'un soleil entre aubade et sérénade. Merci beaucoup pour ce partage à la musicalité fluide et entraînante. Avec ma vive amitié à vous :) |
| Matriochka |
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Un poème qui chante avec cette légèreté qu'on reconnaît aux comptines, ces refrains de notre enfance qui, sous leurs airs de rien du tout, nous ont apporté beaucoup et on contribué à nous construire. Vous possédez à la perfection l'art du ricochet des sonorités des mots, et je salue un talent qui ne se dément pas ! |
| Ombrefeuille |
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Chouette poème ! Sur les vagues douces de la pensée, quand l'esprit répond par un enchantement sonore, dans un claquement des rimes joyeusement orchestré par une plume qui je le devine a pris son pied pour s'amuser et agrémenter notre lecture sous les signes de la belle poésie amicale... Merci et grand bravo à toi Georges! |
| Yuba |
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Sylvain, Marine, Eliosir, Matriochka, Ombrefeuille, Assia, je vous dois toujours en retard mille mercis pour avoir accordé vos mots à mon exercice de poésie brute où j'ai cherché des règles de composition adéquates à mon inspiration du moment, un peu courte je confesse, mais dans ces cas combien les jeux sur les surfaces m'aide ! Merci à vous chers amis :) |
| jacou |
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