Il est passé par ici,
Il repassera par là,
Car déjà le revoilà
Ce virus maudit,
Faucheur de vies.
Trop tôt nous avons cru
Qu'il ne reviendrait plus,
Que nous l'avions vaincu,
Qu'avec le temps de vacances
Était venu celui de la délivrance.
De nouveau il nous menace,
Infiniment petit mais coriace,
Du genre des plus tenaces.
Il n'a pas dit son dernier mot,
Il ne nous lâchera pas de sitôt.
§§§§§§
Note :
Poème écrit le 17 juillet dernier, comme une suite à "L'infiniment petit" (janvier 2020, publié sur ce site le 1er février) à propos du covid-19, alors que, après le confinement et l'accalmie de la première vague de contamination au printemps, une nouvelle augmentation du nombre de cas est constatée en France, laissant craindre une seconde vague épidémique, le virus faisant d'autre part toujours plus de malades et de victimes dans le monde.
J'aurais préféré ne pas avoir l'inspiration nécessaire pour écrire ce poème...
Écrit par Matriochka
Côté ombre plume sombre, côté lumière plume claire.
Catégorie : Divers
Publié le 28/07/2020
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Il est petit le moustique et encore plus le virus... serait-ce la revanche des petits sur ceux qui se croient grands? Nous sommes des géants aux pieds d'argile. Merci pour le partage. | |
eliosir |
Eh oui ça fait toujours frissonner ce virus qui ne nous lâche pas, il faut continuer à prendre ses précautions avec les gestes barrières et un rappel est bienvenu ! Merci Matriochka, j'espère que tout Icetea ira bien, ton poème est bénéfique. Avec toute mon amitié, prends soin de toi | |
creature |
oui c'est dramatique et les gens sont inconcients!merci de le rappeller:)bon courage amitiés | |
romantique |
Merci beaucoup à vous deux, Creature et Eliosir, pour vos impressions sur ce poème. @eliosir, bien vu, la revanche des petits sur ceux qui se croient grands, j'aurais aimé le trouver moi-même! (sourire) Oui, nous sommes colosses aux pieds d'argile, et l'infiniment petit est en train de nous faire vaciller! @creature, oui, nous continuons de trembler devant ce virus, et ce n'est qu'avec moults précautions que nous mettons de notre côté les chances d'y échapper. Hélas, il semble que trop ne l'aient pas encore compris! Et comme toi, j'espère de tout coeur que tous les membres de notre site seront épargnés. Tout amicalement à vous deux :) |
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Matriochka |
Merci beaucoup à toi, Sylvain, ton commentaire s'étant glissé là pendant que je répondais aux précédents. Oui, il est essentiel de ne pas relâcher notre prudence face à ce virus, de ne pas baisser la garde, car le mal est sacrément coriace (j'ai des amis aux USA, ils trinquent grave, là-bas)! Et notre économie ne supporterait pas un 2ème confinement généralisé. Bien amicalement à toi :) |
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Matriochka |
Il finira par partir cet infiniment petit qui nous a rappelé qu'on n'est pas si grands que ça. Il nous donne un peu d'humilité face aux forces qui nous dépassent. Ça ne fait pas de mal a l'humain de se souvenir qu'il n'est rien. Mais il partira. Prend spin de toi et merci pour le partage. | |
philomène |
Il est préférable en effet parfois de tirer un rideau pitoyable sur les manifestations du mal endémique que nous connaissons maintenant depuis de longs mois... Néanmoins, Matriochka, si vous avez le courage d'écrire à ce sujet que je ne trouve pas comment aborder avec assez de discernement, c'est que votre mission qui vous inspire est celle du pèlerinage aux lieux de vérité, ces lieux où se décante l'esprit d'une époque qui devient des signes de piste : ce virus acariâtre, opiniâtre, qui ne lâche pas sa proie, c'est la nature tout entière à sa proie humaine attachée. Certains pensent qu'il est le fruit de laboratoires secrets à peine, d'autres y voient une malédiction jetée sur la race humaine fautive mais de quoi ?, moi je pense à la régularité historique des grandes épidémies, pandémies, qui, hasard, se produisent souvent dans la seconde décennie d'un siècle : ainsi la grippe dite espagnole en 1918/1919, l'épidémie de choléra à Marseille en 1720, celle survenue en Provence vers 1820 dont l'écho est recueilli dans "Le Hussard sur le toit" de Giono... Vous écrivez sur une maladie terrible, qui fauche des foules et revient nous hanter ou nous habiter. Nos gestes ne seront plus jamais les mêmes qu'autrefois, en cela déjà elle a rempli son objectif majeur, qui est de nous transformer en pantins tâtonnant angoissés. Mais nos révoltes viendront avec les vaccins que nous trouverons, de cela je ne doute pas. Donc écrire nous maintient paradoxalement dans l'espoir de vaincre notre angoisse vague, trouble, qui est miasmes dans l'air. Pour ça, merci beaucoup de mettre des mots sur la peur quasi métaphysique qui nous cerne et nous fait mal respirer sous nos masques. Avec ma constante amitié pour vous, je vous remercie de veiller ainsi :) |
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jacou |
Le confinement devrait se poursuivre et être personnel ! C'est la meilleure recommandation , que chacun poursuivre sa vie dans sa petite bulle faite de masque, de distanciation et d'hygiène régulière des mains ; je le sais que c'est triste de ne plus pourvoir embrasser ses amis et ses proches , mais c'est pour leur bien ... Il faut que cela devienne notre nouveau mode de vie , la solidarité éloignée , l'amour à distance et la tendresse réelle virtualisée... Mes proches me manquent , mais je préfère les savoir protégés , j'espère jusqu'à la découverte d'un bon vaccin ...inchallah Celle formule qui fera rompre au niveau de chacun la chaine de contamination sans toucher à l'économie si vraiment TOUS pouvait la respecter à la lettre ! Merci et bravo Matriochka pour le texte si utile en ce moment ! |
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Yuba |
Je vous remercie tous vivement et sincèrement d'avoir pris le temps de lire ce poème portant sur un sujet qui préoccupe bien assez notre vie et l'actualité depuis plusieurs mois, qui nous cause bien assez d'inquiétude et d'angoisse, et que donc nous n'avons peut-être pas vraiment envie de croiser en poésie (ce que je peux comprendre). Mais l'inspiration s'est imposée à moi, et ne m'a pas laissé de répit, lorsque j'ai entendu aux infos parler d'un certain relâchement, dès la mi-juillet, dans les gestes de protection et la distanciation sociale, et donc de la ré-augmentation de cas positifs en France (qui, hélas, se confirme). Je pense que nous devons tous être extrêmement prudents et vigilants quant à un retour de l'épidémie, et qu'il est de notre responsabilité à tous de freiner autant que possible la circulation du virus. Cela passe par le respect strict des mesures sanitaires préconisées. Mon extrême souci vient certainement du fait qu'ayant des amis aux Etats-Unis (dont un qui a perdu sa mère du covid), je ne peux qu'être très inquiète au vu des ravages que fait le virus dans ce pays, où les autorités ont trop longtemps été laxistes sur les mesures à prendre pour essayer de contrôler la propagation de l'épidémie. Malheureusement, c'est la population qui en paye les graves conséquences, et tout le monde là-bas vit dans une terrible angoisse. En vous remerciant chaleureusement de nouveau pour vos lectures et commentaires, au plaisir de lire vos récents poèmes, avec toute mon amitié :) |
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Matriochka |
Ton poème est un cri nécessaire et urgent, et tu as su lui donner un air de comptine propre à nous le rendre familier, donc nôtre. Je te rejoins à mille pour cent ! Nos concitoyens semblent, pour certains, ne rien avoir pigé de la première attaque et de notre vulnérabilité tant qu'il n'y aura ni traitement ni vaccin. Je lis avec intérêt ce que tu dis quant aux USA, car j'entendais ce matin-même à la radio (Radio Classique, sans vouloir faire de pub) une journaliste qui vit aux Etats-Unis depuis 30 ans et qui se trouve comme sidérée face à l'esprit "vacances" qui prévaut en France. Elle disait en gros ceci : "Les gens veulent des vacances car ils disent que le confinement fut difficile. Mais qu'est-ce donc qui fut si difficile ? Nous avons passé deux mois à surfer sur internet et à regarder des séries, et on veut encore des vacances ??? Aux Etats-Unis, mis à part la très mauvaise gestion par la présidence, pas de ça ! Il n'y a pas de durée légale de congés, et on sait que la crise économique sera, est déjà, très dure. On dirait que les Français n'en ont pas conscience ou ne veulent pas le voir !". Ces propos sont sévères, j'en conviens, mais j'avoue les approuver quant à la pertinence de l'analyse. |
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Ombrefeuille |
Bonjour, Et Oui, il ne nous lâche pas !!! Il va falloir, malheureusement, Apprendre à Vivre Autrement .. On Entre dans une Nouvelle Ere !! A Nous de Savoir au Mieux Appréhender ces futures Années … Lys .. |
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Lys-Clea |
Un grand merci à vous, Ombrefeuille et Lysée, pour vos impressions et réactions sur ce poème. Oui, il nous faut apprendre à vivre autrement, à communiquer plus à distance et à se dire notre affection par d'autres gestes, car la situation pourrait être durable, en tout cas d'après les derniers communiqués de l'OMS notamment. "Savoir au mieux appréhender ces futures années" comme tu le dis si bien, Lysée. Oui, Ombrefeuille, j'ai un peu "accès" à la façon de vivre aux USA, par mes relations amicales et proches, et la façon de vivre, la façon de voir la vie et le monde est radicalement différente là-bas. Pas moins bien ou meilleure, différente, c'est tout. C'est là qu'on voit que l'Atlantique nous sépare de ce continent et que, n'ayant pas la même histoire que nous, leur façon d'appréhender le monde en est forcément différente de la nôtre. Au grand plaisir de vous lire, mes chères amies :-))) |
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Matriochka |
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