Woodstock a fermé le ban, dissout dans le vent, son rêve d'enfant,
Celui d'un monde plus ouvert, bien moins délétère, écrit au présent

Où sont tous les chants d'amour, les espoirs toujours, plus beaux que le jour,
Oubliés le soleil chaud, le vent sur la peau, la musique autour.

Who ? Who ?
Who's got the seeds we have lost
forever, forever

A l'ombre des filles en fleurs, ouvrant au bonheur, leur corps et leur cœur
Brillait un soleil de miel, une joie naturelle, éloge de la langueur.

Tous, esprits libres et farouches,vagabonds manouches, une fleur à la bouche
Humanistes et libertaires, le ciel et la Terre, leur maison, leur couche.

Who ? Who ?
Who's got the seeds we have lost
Forever, forever.

Guerre contre guerre, retour identitaire,
Le pouvoir et l'argent, l'interdit, la peur et le sang.
Fer contre fer, dénoncer ou se taire,
Consommer ou mourir, se soumettre ou subir, l'avenir.

J'ai dans la tête un doux rêve, un plan, une trêve, posée là sur nos lèvres,
Une jolie fleur du désert, poussée sur l'enfer, de nos vies si brèves.

Who ? Who ?
Who's got the seeds we have lost
forever, forever.

You ! You !
You have the seeds we have lost
For ever, for ever, for ever, for ever ...