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Chaque nuit tu me protèges de l'ennui.
Chaque matin je revis ce funeste destin.
Toi et moi, on s'enfuit.
Toi et moi, incertains.
Un deux trois plus de toi.
Un deux trois je te revois.
Mais comment briser cette chaine ?
Qui à chaque fois nous entraine
Plus profond,
Aux tréfonds,
Dans le noir, le soir
Dans notre propre désespoir.
Et pourtant la journée
Je ne désire que ce cadeau empoisonné,
Cette amour qui m'est destiné,
Toi que j'ai façonné,
Cette route que j'ai dessiné,
Pour pouvoir enfin tout abandonner.
Ce n'est que de la facilité.
Ce n'est que de la lâcheté.
Mais je préfère rêver d'une souffrance
Et y trouver une sorte de délivrance.
Plutôt que vivre dans le fade
Avec le bonheur comme façade.
Je crée donc mon propre malheur.
Je sais je suis dans l'erreur.
Je sais que c'est encore plus pire.
Mais c'était ça ou me laisser mourir.
Laissez moi dans mon ivresse.
Laissez moi dans ma tristesse.
Écrit par Eli-Bth
l'incapacité à protéger l'être aimé et soi-même n'est pas en soi un acte héroïque
Catégorie : Triste
Publié le 24/07/2007
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...très bel écrit... mais reste pas dans la tristesse.juste un conseil...sinon tu vas sombrer... | |
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