Je suis né dans un petit village,
D'en haut, on voit la plage,
A deux pas du Mont Faron
Qui domine le Grand Toulon.
Il y avait des cabanons,
Les gens y venaient les fins de semaine.
Nous, toute l'année, nous y vivions.
Quand j'y retourne, j'ai la haine.
Les gens simples qui y résidaient
Sont partis. Place aux Bourgeois!
Les souvenirs que j'ai gardés
Ne reflètent pas cet endroit.
Je sais ce que l'on m'a pris.
Mais là où je me trouve
Les hommes qui y ont grandi
Diront qu'ils me désapprouvent.
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de cénotaphe au hasard |
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 07/11/2009 à 05:40:50
JE TE COMPRENDS C'EST DUR À AVALER ET LES TRÈS RICHES NESONT PAS TOUJOUS DIEU SAIT DES ARTISTES EN MATIÈRE D'ENVIRONNEMENT ET D'AUTHENTICITÉ! | |
flipote |
Posté le 07/11/2009 à 07:21:28
rester soi c'est ce qui importe au fond ! | |
MARIE L. |
Posté le 07/11/2009 à 08:47:12
Un cri de cœur ! Ce qui a été n'est plus et c'est bien dommage... Amitiés Louann |
|
louann |
Posté le 07/11/2009 à 10:22:52
Je sais ce que tu ressens, ici aussi il y avait de beaux cabanons, une partie de maquis aux senteurs uniques et une plage où le sable blanc nous offrait des lueurs magiques, je parle du quartier de Toga qui est devenu un port privé et un supermarché a été construit avec un grand ensemble résidentiel pour gens très riches, c'est triste à pleurer. Amitiés. |
|
JB |