Un globe de lueurs,
Presque noir maintenant,
Un univers de peurs,
Un monde finissant.
-
On était les derniers,
On se méfiait de tout,
On hantait les charniers,
Vomissant de dégoût.
-
Les rues étaient désertes,
On criait de famine,
Hurlant en pure perte,
Côtoyant la vermine.
-
La famille, illusion
Et l'amour, un mensonge,
L'espoir, une dérision,
La vie, un triste songe.
-
L'autre était le danger,
Il n'y avait plus d'enfants,
Tous étaient étrangers,
Des miasmes étouffants.
-
On mangeait les racines,
Buvant de l'eau croupie,
La bouche remplie d'épines
Et la langue en charpie.
-
C'était la fin du monde,
Seuls et abandonnés,
Sous un soleil qui gronde,
Un air empoisonné.
-
Un à un on tombait,
La terre, un grand malheur,
Mais personne ne voyait,
Du sol surgir une fleur.
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Écrit par virgile
On ne peut être poète sans quelque folie. Démocrite.
Catégorie : Triste
Publié le 03/05/2011
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quel espoir. la fin sera à mon sens la fin réelle d'où ne surgira plus rien, à mon grand bonheur et nous iront cueillir des fleurs...ailleurs |
philomène  |
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thème terrifiant ;; mais superbe poème les deux derniers versx expriment il uin constat terrible ou un signe d'espoir imperceptible ? Zn résumé , comme eut dit un certain cardinal: " grandissimo peccato!!! ma, belle combinazione!!!,, bonne lournée,, on n'y est pas tout àfait |
flipote  |
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heu là heu là!!! je traduis vite fait le "mot du caesdnal : "très grand péché mais belle combination ! |
| flipote |
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Quoi que l'on fasse et que l'on dise... la nature se fout bien de nous. On ne veut pas sauver le monde mais... nous mêmes!! La nature trouvera son cours.... avec ou sans nous.... d'où ta belle fleure qui sort!! |
luka  |
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car il faut bien dire que nous sommes des nuisibles ... Merveilleux le sixième quatrain. |
| flipote |
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J'ai l'impression d'être dans un de mes cauchemars...dans le cas d'un tel rêve oppressant je vois la fleur et le rêve prend une autre tournure. L'amour que nous ne sommes pas capables de témoigner risque de nous conduire vers un tel monde ; il est temps de cesser de matérialiser l'enfer sur Terre. |
| Margot de Broceliande |
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ca me fait penser au livre "la route". où tout est brulé. où l'humanité est redevenue sauvage |
| steredd |
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Très beau poème, tu nous entraîne à fond dans ton univers, tu fais surgir des images, des sensations. En le lisant, j'ai été totalement dedans. Ça évoque des ambiances de fin du monde. Merci Virgile. |
| Marouette |
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Certaines populations ressentent surement cette de scription apocalyptique que tu décris ici avec brio, mais il est à craindre que la fleur ne soit pas visible par tous |
| TANGO |
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