Moi qui me suis perdu
Dans les méandres de la solitude
Pourvus de reliefs confus
Échappant aux certitudes
J'errais tel un courant d'air
Dans les interstices sombres
Prémices d'une tombe
Quand la porte fermée
S'est subitement entrouverte
Pour contempler l'être
Un nouveau monde naît
Et plus rien n'est comme je le pensais
Tout s'ouvre et s'impose à moi
Comme si je voyais pour la première fois
Dans tes yeux une perspective insoupçonnée
L'intermédiaire pour parvenir à la vérité
C'est le chemin de la connaissance
Où je reprends confiance
Par cette fenêtre sur l'être
S'estompe le peut-être
Loin du doute je sais
Que c'est toi l'instant
L'éternel présent en suspens
Qu'autrefois je fuyais
Et sans être l'Absolu
L'improbable voie inconnue
S'esquisse dans des sphères
Où seul demeure le mystère
De cœurs aux innombrables failles
L'étincelle dans la grisaille
Deuxième extrait de mon nouveau recueil "Je d'enfants"
Écrit par Henrik Nourry
N'oublions pas nos Je d'enfants car être grand ça va bien qu'un moment http://www.facebook.com/henriknourryauteur
Catégorie : Amour
Publié le 14/01/2012
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j'ai les premiers vers de la 3e strophe ! il est vrai que le reste coule; propos très mesuré. j'aurais aimé plus de folie... alaiN |
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spock27 |
Merci pour ce commentaire. Avec ce poème j'ai tenté de saisir l'amour qui commence à naître, une sorte d'état transitoire, comme l'explique Francesco Alberoni dans "Le choc amoureux" qui peut parfois débouché sur l'amour. Un instant où l'on oscille entre la peur de ne pas être aimé en retour et l'espoir que cet amour soit partagé... La passion et la folie pourront survenir alors... Bonne soirée |
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Henrik Nourry |