Pour combattre l'effroi et éviter l'abîme,
Pour fuir les angoisses et combattre mes démons,
Pour m'enfuir de ce monde quitter cette prison,
J'ai choisi mes outils et sorti les plus belles de mes rimes.

Pour séduire ma princesse, l'élue de mon coeur,
Celle que je cherche sans cesse et qui toujours me leurre,
Pour cueillir son parfum et respirer sa fleur,
Je couche sur le papier des perles de bonheur.

Pour décrire la vie sa beauté et ses joies,
Ses crimes ses atrocités et la haine qu'elle aboie,
Le temps qui passe sans cesse du soir au matin,
il n'est rien de meilleur que les alexandrins.

Alors si tu erres ici jeune poetesse en detresse,
Si ton âme est rongée par la laideur et la tristesse,
Sache que pour te soulager je serai toujours en aval,
Usant de cette arme si belle et ô combien fatale.