Tout est soudain pesant et pourtant semble creux,
Une lourdeur de rien, écrasant de son poids
Ma poitrine, mon cœur, les décors et le ciel.
Compressé, enterré par cette masse absente, je vais.
C'est là un gouffre immense, un monument de vide,
Un imposant néant monolithique et gris,
Plein des pleurs que l'on tait et du sang que l'on verse.
Vaste étendue cendreuse où seul pousse le marbre.
Et je traîne mon âme comme un esclave traîne
Ses entraves de fer et ses restes d'orgueil.
Qu'elle est longue la route, qu'il est grand le désert,
Pour le noir pèlerin que la foi abandonne.
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Commentaires
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Posté le 21/10/2013 à 19:57:47
Que c'est triste. Beau, comme toujours, mais triste. Reste que j'aime. |
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Dehorian |
Posté le 24/10/2013 à 23:45:13
C'est beau. | |
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