Sapin de Noël
Sapin de Noël
Qui cligne dans la nuit belle,
Souvenirs d'autrefois
Et d'aujourd'hui à la fois
Pour les enfants que nous fûmes
De la vie qui se consume.
Sapin des forêts,
A ses pieds je promets.
Ecrit par eric
le 25 décembre 2008
Songe de Noël
Songe,
A ce beau noël rêveur,
Paix et bonheur sans mensonge,
Illumine ce monde en de tendre faveur,
Naissance de l'an nouveau en de douce ferveur.
Songe,
Au petit bonhomme sage,
Peur et laideur pour tout songe,
Imagine, le présent, richesse en partage,
Né de ce regard dans le sien, passe le message.
Songe,
A cette étoile filante,
Plus qu'un voeu, qui se prolonge,
Insuffle en nos coeurs cette force étincelante,
Native, en ce papillotage, une réflexion brillante.
Songe,
A cet ange qui s'endort,
Pensée magique où je plonge,
Image diffuse comme une boule d'or,
Naître en ce monde autrement que comme un décor.
Très,
Très,
Très,
Bon Noël et bonne Année.
Le 15 Décembre 2006
Cher père noël
Dans un mois c'est noël
Les enfants sont sages
Ils ne sont plus rebelles
Sur leurs bêtises on tourne la page
Cher père noël bien qu'un peu grand
Je te passe ma commande
Je souhaite la vie,
Pour tous ceux que j'aime, pour mes amis.
Cher père noël, toi l'admiré des enfants
Peux-tu exaucer les voeux d'un grand
Je souhaite que tout le monde soit heureux
Je souhaite que ce jour soit sans pleurs.
Père noël, c'est vrai tu n'existes pas
Mais j'ai envie de croire en toi
Juste un rêve pour que les enfants
Puissent t'aimer toujours autant.
écrit par titamourdepoete
le 06/12/2008
L'horloge et l'insomniaque
Le sommeil lui refuse ses appâts
Fatigue, ressentie au fond du corps
Les yeux restent ouverts sur le trépas
Enfoncés dans l'obscurité d'une vivante mort
La nuit tombe, brumeuse de pensées
Les heures défilent sur cette horloge usée
Usée de son pendule oscillant sans s'arrêter
Sans repos ni suspens pour se parer
Elle est spectatrice de la déchéance
De cet être niant la nocturne échéance
Elle le voit se déliter en une sombre engeance
N'y peut rien faire, contribue à sa latence
Elle résonne dans sa tête comme certitude
Celle du temps continuant sa pénible marche
De cette triste pièce elle a l'habitude
Elle habite le théâtre de ce délaissé de l'Arche
De jour comme de nuit elle l'accompagne
Lui sonne les secondes qui lentement sa vie fanent
Son cadran doré aux chiffres effacés
Paraît lui aussi épuisé de cette marche effrénée
Condamnés à l'éveil pesant de la continuité
L'horloge et son compagnon ne suivent pas la nuitée
Mais l'insomniaque s'éteindra dans un souffle épuisé
D'avoir suivi un Temps qu'il ne peut rattraper.
Ecrit par Harmonie le 29/10/2008
La brise d'automne
Le plateau du Marshane bordé de platanes,
Que la brise automnale caresse et séduit,
Les feuilles bronzées sous les rayons affaiblis,
Voltigent assoupies et déclinent la trame.
L'allée royale était mon chemin d'écolière,
Comme papillon, comme hirondelle, voltigeait,
Le coeur assoiffé, d'abécédaire m'abreuvait,
Le royaume des connaissances accueillait mes chimères.
Les gouttes de pluie imbibaient ma frimousse,
Je fermais les yeux et admirais en silence,
L'arc-en-ciel chatoyait l'horizon infini,
De couleurs prismatiques se noyait mon esprit.
La saison est un retour à la vie sereine,
Abandonne doucement l'été, les nonchalances,
Remet les pendules à l'heure, s'abritent
Dans la douceur automnale, les souvenirs d'enfance.
Ecrit par coeur.de.saphir
le 15/09/2010
Bonjour à tous,
Le site a été coupé suite à une panne de notre hébergeur. Nous espérons que tout est revenu à la normale.
Certains poèmes postés ces deux derniers jours ainsi que certains comptes créés dans ce laps de temps n'ont malheureusement pas été restaurés. Merci dans ce cas de republier vos poèmes ou de recommencer votre in scription.
Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée.
Nous espérons également que cela ne vous a pas empêché de composer et que vous allez partager avec nous ce que vous avez produit pendant ce blackout.
Au plaisir de vous lire,
Fluminis
Chaque semaine vous sera proposé ici un poème ancien ou nouveau, déposé par les poètes de ce site, bonne lecture.
Mon premier matin
Mon premier matin n'est plus qu'un cri dans le lointain,
Mes tout premiers pas se sont égarés en chemin,
Lorsque je regarde la photo de ce petit bambin,
J'y reconnais à peine mon image.
Au premier regard, j'avais dans les yeux le désir
D'un rêve immobile accroché aux cordes des lyres,
Mais le temps l'a avorté, dévasté et peut-être pire,
Il n'en reste que du vent, des nuages.
Mes tout premiers printemps, ces grands vins de mauvaise herbe,
Comme autant de souvenirs que l'on cache, acerbe,
Je les ai très vite oubliés pour, qu'à jamais, s'y perde
La mémoire passée comme un mirage.
Mes premiers baisers, ils étaient doux, ils étaient chauds,
De mes premiers élans ne s'attardent que des mots,
De mes tout premiers chagrins, je n'ai conservé que l'écho
De mes premiers sanglots, pas davantage.
Tant que je vivrais, je chercherai ma vérité,
Sans jamais défaillir et sans jamais renoncer,
Entre tous les barbelés, comme tout les barreaux rouillés,
Les broussailles arrachées à l'enfance.
Quand l'automne de ma vie, où le temps fuit le temps,
Délivrera enfin mon âme de ses tourments,
Me guidera, métamorphosée, vers un bateau tout blanc,
J'y voguerai vers d'infinis rivages.
Antigone publié le 15/01/2007
Le brouillard
Le brouillard a tout mis
Dans son sac de coton ;
Le brouillard a tout pris
Autour de ma maison.
Plus de fleurs au jardin,
Plus d'arbres dans l'allée ;
La serre du voisin
Semble s'être envolée.
Et je ne sais vraiment
Où peut s'être posé
Le moineau que j'entends
Si tristement crié.
Maurice Carême - La lanterne magique
Bonne automne à tous et toutes.
L'école de Maurice Fombeure
Une école d'autrefois, avec Maurice Fombeure (1906-1981)
Les écoliers
Sur la route couleur de sable,
En capuchon noir et pointu,
Le 'moyen', le 'bon', le 'passable'
Vont à galoches que veux-tu
Vers leur école intarissable.
Ils ont dans leurs plumiers des gommes
Et des hannetons du matin,
Dans leurs poches du pain, des pommes,
Des billes, ô précieux butin
Gagné sur d'autres petits hommes.
Ils ont la ruse et la paresse
Mais l'innocence et la fraîcheur
Près d'eux les filles ont des tresses
Et des yeux bleus couleur de fleur,
Et des vraies fleurs pour leur maîtresse.
Puis les voilà tous à s'asseoir.
Dans l'école crépie de lune
On les enferme jusqu'au soir,
Jusqu'à ce qu'il leur pousse plume
Pour s'envoler. Après, bonsoir !
Maurice Fombeure ("Pendant que vous dormez" - Gallimard)
Bonne rentrée à tous et toutes
Voici des citations bien plaisantes à lire :
"Ecrire c'est traverser une saison qui n'est sur aucun calendrier."
Françoise Lefèbre
"Bénie soit la saison qui entraîne le monde dans la conspiration de l'amour."
Hamilton Wright Mabie
"Qu'est ce que cela soixante ans ? C'est la fleur de l'âge et vous entrez maintenant dans la belle saison."
Jean-Baptiste Poquelin dit Molière
"Je redoute l'hiver parce que c'est la saison du confort !"
Arthur Rimbaud
"L'été est une saison qui prête au comique. Pourquoi ? Je n'en sais rien. Mais cela est."
Gustave Flaubert
"Les saisons sont ce qu'une symphonie devait être, quatre mouvements parfaits en harmanie entime les uns avec les autres."
Arthur Rubinstein
Toute l'équipe de Iceteapeche et Fluminis vous souhaite un bel été et de bonnes vacances.