Il ne reste que la pierre silencieuse,
Des souvenirs en éclats scintillants,
Mais tu es partout en même temps,
L'ubiquité merveilleuse.
J'ai déposé des fleurs sur les roches,
L'écho lointain de l'infini radieux,
Et nous sommes alors si proches,
L'abîme touche les cieux.
Le frémissement des feuilles d'érable,
Douce symphonie pour l'âme touchée,
Je me disperse si haut perché,
Et toi tu es admirable.
J'ai déposé des mots sur les rivages,
Afin que la houle peinée prenne
Ces feuillets et ces pages,
Les serments de ma peine.
Volent tes cheveux au vent des cimes,
Ils fertilisent mes doux espoirs,
Cicatrise ma plaie intime,
Un espoir de te revoir.
Un visage qui s'efface inexorablement,
Là où s'épanche l'âme si désolée
Et dans un ultime tremblement,
Un corps s'est envolé.
Il ne reste que la pierre silencieuse,
Des souvenirs aux lueurs atones,
J'implore alors l'automne,
Tu étais si heureuse.
Alphaesia
![]() |
Écrit par Alphaesia
"Le rêve est une folie passagère, et la folie est un rêve qui n'en finit pas !" Arthur Schopenhauer
Catégorie : Amour
Publié le 06/03/2023
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Amour à découvrir... | Poèmes de Alphaesia au hasard |
Annonces Google |
![]() |
Alphaesia bonsoir. Vous nous offrez-là de la très belle poésie. Merci beaucoup. |
Charlie ![]() |
![]() |
Bonsoir, MA GNI FI QUE ! BOU LE VER SANT !! LyS .. |
Lys-Clea ![]() |
![]() |
La perte de l'être cher, une fois de plus, magnifiquement poétisée. |
scyles ![]() |
![]() |
Merci infiniment Scyles. C'est en effet un thème qui me bouleverse... |
Alphaesia ![]() |