La porte ouverte, personne ne rentre,
Le vent et la poussière emportent les saisons,
Sur le mur blanchit une ombre puis s'évanouit,
L'image d'un visage figée dans un miroir
Regarde résignée les flèches d'une horloge
A la poursuite du temps.
Quelques pommes bleuissent sur le bord
D'une fenêtre d'où l'on voit défiler
Depuis tant d'années,
Le même corbillard et le même cortège,
Le cercueil pourtant vide qui attend son messie,
Un vase fané pleure des corolles
Sur une table où gémissent les heures,
La porte ouverte, quelqu'un s'en va
Rechercher dans sa mémoire
Ce qu'il fut un jour
Avant de n'attendre plus personne.
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Commentaires
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Posté le 11/08/2025 à 08:49:22
| Que c'est beau Banniange Comme j'aimerais avoir votre talent. Un grand merci à vous |
|
roserose ![]() |
Posté le 11/08/2025 à 12:00:40
| merci du passage et du commentaire toujours stimulant! | |
Banniange ![]() |

