Sur les drus sentiers où musent des orphelins
Serpentent tant de souvenirs jamais éteints,
La mère des douleurs alors se remémore
Quand le scion gémit et quand le tronc se tord.
Combien de pas perdus, de regards éperdus,
Acharnés à chercher tout ce qui se dérobe
Dans la vaste forêt, en son obscure robe,
Heurtèrent les rochers où le verbe s'est tu.
Mendiants, amants, penseurs, ermites, hors-la-loi
Ont tissé leurs rêves sur des hamacs lunaires,
Bercés nonchalamment par les mains des fougères,
Ils les ont parcourus longtemps, tous ces chemins,
Où se perd la mémoire et son voile de soie
Dans l'ombre frileuse du vent qui souffle en vain .
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Commentaires
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Posté le 28/06/2019 à 15:54:07
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JOLI POEME |
CRO-MAGNON ![]() |
Posté le 29/06/2019 à 14:47:15
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bercés nonchalamment par les mains des fougères les berceaux de la grande berce pour les insectes noirs dans sa dentelle frêle |
marinette ![]() |
Posté le 29/06/2019 à 18:52:53
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Superbe ton poème, Banniange, frémissant comme feuille en son abri forestier. Une ode aux réfugiés des forêts, aux yeux d'acajou, aux cœurs de braises. Merci beaucoup, car j'aime les forêts et les beaux sonnets. |
jacou ![]() |
Posté le 29/06/2019 à 19:54:37
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Merci à vous trois pour vos aimables commentaires! |
Banniange ![]() |