Un foulard d'ivoire noué au cou, je palpe l'océan
Et j`en vois une autre à la fontaine, délaissée
D`une caresse âcre. Du même combat que Don juan,
Pardonnez moi, je ne puis que vous aimer.
Que mes mains redeviennent douces et mon cœur mat,
Je ne suis pourtant pas l'un des fils de Casanova.
Et à la lueur de cet égoïsme cynique
Je me brise sur les riches falaises de vos cœurs
Contre moi, ces jeunes trésors d'Amérique
Comme le vieux navire; du récif eut peur
Et au final, lorsque rassasié, marche sur la côte
N'eut pas trouvé celle qui me sera. Voilà, je saute.
![]() |
Écrit par Biron
\'\'La poésie est une maladie du cerveau\'\'
Catégorie : Divers
Publié le 22/05/2011
|
Ce texte est la propriété de son auteur. Vous n'avez en aucun cas le droit de le reproduire
ou de l'utiliser de quelque manière que ce soit sans un accord écrit préalable de son auteur.
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir...
Poèmes de Biron au hasard
Commentaires
Annonces Google |
Posté le 22/05/2011 à 14:52:49
![]() |
il est des assauts quand tonnent le canon de la passion , quand d'un abordage s'ancrent les coeurs au plus profond du sentiment* alors bon vent mon gars amitié poétique tikalo * tikalo |
tikalo ![]() |
Posté le 22/05/2011 à 16:22:10
![]() |
Très joli "et à la lueur de cet égoïsme cynique je me brise sur les riches falaises de vos coeur". J'aime beaucoup, c'est très bien écrit. Merci |
Marouette ![]() |
Posté le 03/02/2012 à 10:23:02
![]() |
cette variante de la recherche amante est un pur essai j'adore l'amour comme un océan avec ses furies ses caresses et ses baisers... |
p'tite fée ![]() |