A pincer de ses doigts, le dessin de l'enfance, l'Hannibal du pinceau suffoque le désir. Il suspend dans un rêve, les liqueurs du raisin, susurrant à l'espoir une enfance perdue. Maladroit dans les mots, le bonheur dans la poche, il secoue, immorale le blason du respect. C'est à cause du printemps, et de ses notes blanches, qu'en funeste amiral il songe à ses rêves.
A défier l'inconnue, la prison en plein cœur, l'estivant fou à souhait, décompose le bonheur. De son blanc manteau, la nature fleurissante, laisse à ses yeux une brulure passagère. Il pense à ses frères, trop souvent égaré, aux lettres de sa belle, parfums d'automne, d'été. Il pense au futur, que le temps assis, au présent convenu, que le temps aigris. Il cause des promesses, analphabète en somme…
A pincer de ses doigts, la douleur du passé, il sourit maladroit un bonheur qui fut vrai. Aujourd'hui, il respire d'imprudent sortilège, et laisse à son âme un parfum d'aventure
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de Follis au hasard |
Annonces Google |
![]() |
Qui a dit que l'écriture libre n'avait pas la valeur d'un poème? tu viens de prouver le contraire, j'ai lu ton texte d'un trait, il est beau, il est fluide et il est bien écrit. Amitiés du dimanche. |
JB ![]() |
![]() |
un bel écrit qui se lit avec plaisir ! Merci amitiés Louann |
louann ![]() |