Entre la pluie et les moisissures il faut choisir...
À Paris,
Quoi qu'il advienne,
L'efflorescence fongique finit toujours par éclore.
Après une immersion scénique
Et la dissolution de l'aréopage
Prenez une cuillerée à soupe
De bicarbonate de sodium
Dans un litre d'eau de la seine,
Frottez dans le sens du poil
Ou dans le sens du zéphyr
Les souillures moisies disparaîtront
Entre la Dame de fer et le Trocadéro
Tel un plan cadastral
Pour les jeux parapolitiques
Un scénario qui conserve l'illusion
D'une cérémonie funéraire
Rondement récurée et ficelée
Pendant ce temps...
Dans le sud,
Quoi qu'il advienne,
La pluie finit toujours par éclore.
Des cercles dans l'eau
Murmurent l'écho d'une mélodie,
Et le plus fascinant
Est de contempler ce visage
Dans cette flaque d'eau
Récemment éveillée,
Comme un miroir aqueux
Dévoilant une énigme.
Et soudain,
Prendre conscience
Que le temps s'écoule,
Quoi qu'il en soit !
À cet instant précis,
La pluie
Ne serait-elle pas ce témoin
Inéluctable et amer,
Tout en poursuivant
Son périple circulaire ?
Paraît-il...
Sur terre
Quoi qu'il advienne,
La vie finit toujours par mourir.
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Écrit par James Px
« Une poésie n'est-elle pas le seul endroit au monde où deux âmes étrangères peuvent se croiser intimement. » Textes sous Copyright numéro 00048772-1 - jamesetmots.blogspot.com
Catégorie : Politologie
Publié le 14/06/2024
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